Washington menace de vendre 1,2 million d’hectares, colère grandissante aux USA

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Rédigé par Isa

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Législation à Washington crée une forte inquiétude. Une mesure réintroduite par le Sénat américain propose la vente de 1,2 million d’hectares de terres publiques, en dépit d’une opposition déjà visible.

Contenu de la nouvelle mesure du Sénat

La question des terres publiques demeure un enjeu important aux États-Unis. Ces terres représentent un héritage commun et un espace vital pour de nombreux citoyens.

Quelles sont les terres concernées ?

La disposition concerne entre 478 600 et 716 300 hectares gérés par le Bureau of Land Management (BLM), ainsi que de 277 500 à 416 800 hectares administrés par le Forestry Service. Cette surface correspond à la taille d’un petit État.

Ces terres comprennent des forêts, des prairies et des montagnes, utilisées pour la randonnée, le camping, la chasse ou l’observation de la faune. Ces espaces intéressent tant les passionnés d’activités extérieures que les communautés locales.

Arguments avancés par le Sénat

La commission dirigée par le sénateur Mike Lee (Utah) affirme que la vente répond aux objectifs suivants :

  • financer la construction de logements,
  • valoriser la production de bois,
  • développer la géothermie,
  • compenser les dépenses liées aux énergies renouvelables des États et collectivités locales.

Présenté comme une solution complète, l’argumentaire soulève toutefois des interrogations.

Sur le terrain, les avis restent partagés.

Opposants à la vente des terres publiques

Plusieurs voix importantes dénoncent cette mesure et s’opposent fermement à son adoption.

Organisations de défense du patrimoine

Des groupes tels que la National Wildlife Federation, le Wilderness Society et divers collectifs de chasseurs, campeurs, grimpeurs et défenseurs de l’environnement s’opposent à cette disposition. Ils parlent d’une « tentative frauduleuse de privatiser notre héritage national » sous de faux motifs.

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L’argument relatif au financement du logement est critiqué et jugé trompeur, cachant selon eux une liquidation au profit d’intérêts privés ou spéculatifs.

Mobilisation citoyenne et interventions

Les usagers des terres publiques — chasseurs, campeurs, randonneurs, grimpeurs, amateurs d’off-road — participent activement à la contestation.

Les messages, appels téléphoniques, e-mails et visites aux bureaux des élus se multiplient.

Objectif : faire échouer ce projet par une mobilisation populaire étendue.

Motivations derrière la réforme

Cette forte pression pour céder ces millions d’acres soulève des questions précises.

Intérêts économiques et politiques en jeu

Les influences des groupes de pression économiques apparaissent évidentes. La vente pourrait stimuler certains marchés :

  • promoteurs immobiliers,
  • entreprises énergétiques,
  • grandes sociétés forestières.

Dans certains États, ces ventes apporteraient des recettes aux caisses locales, souvent au détriment de l’intérêt général.

Les bénéfices semblent se concentrer chez les plus aisés, renforçant l’impression que ces réformes favorisent certains privilèges.

Conséquences pour la société et l’environnement

Ces terres contribuent significativement à la biodiversité et à l’équilibre des écosystèmes.

Elles sont indispensables à des milliers de familles, associations et clubs pratiquant diverses activités récréatives ou défendant des traditions locales.

La vente mettrait en danger un mode de vie, mais aussi l’avenir des générations à venir.

L’argument de la « compagnie du logement abordable » semble surtout servir à justifier une privatisation rapide.

Risques pour le public : résumé

Quels sont les enjeux véritables ? Qui risque de perdre ou de gagner ?

Avantages mis en avant :

  • Financement théorique de projets locaux
  • Accroissement de l’activité économique dans certains secteurs

Inconvénients majeurs :

  • Perte irréversible d’espaces naturels accessibles à tous
  • Diminution du patrimoine collectif
  • Risques pour la faune, la flore et l’écotourisme
  • Spéculation susceptible d’entraîner des conséquences sociales lourdes (gentrification, exclusions, etc.)
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Critère Conservation des terres Vente des terres
Bénéficiaires Citoyens, générations futures Investisseurs privés
Écologie Préservée Menacée
Économie locale Dynamique durable À court terme, instable
Accès public Garanti Restreint / Privatisé

Actions possibles

La première tentative de vente a été bloquée par la mobilisation. L’opposition reste pertinente.

Chaque utilisateur des terres peut profiter de cette opportunité pour exprimer ses préoccupations.

Les interventions auprès des élus, la diffusion d’informations sur les réseaux sociaux, la signature de pétitions et la participation à des opérations sur le terrain jouent un rôle important.

L’enjeu consiste à maintenir la pression jusqu’à ce que la mesure soit retirée définitivement.

Offre spéciale : certains collectifs facilitent la prise de contact avec un sénateur ou un représentant, en quelques clics seulement.

En définitive, la question dépasse la simple cession d’un territoire.
Elle interroge le lien entre la société et son environnement ainsi que les valeurs partagées.
Serait-il acceptable de voir privatiser les espaces où se vivent des moments familiaux et communautaires ?

Le combat continue. Restons mobilisés pour défendre nos terres publiques.

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