Devenir taxi VTC : plan 30 jours pour des revenus réguliers

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Rédigé par Isa

Isa, passionnée par la mobilité urbaine, partage des insights et tendances sur les taxis et VTC avec expertise et enthousiasme. 

Vous êtes VTC et vous hésitez à passer taxi pour gagner en stabilité et en visibilité ? Bonne question. Entre la formation passerelle, la carte professionnelle et l’Autorisation de stationnement, la transition demande un vrai plan de route.

Nous avons synthétisé les informations clés issues des premiers résultats Google pour “Comment devenir taxi en étant VTC” et ajouté des retours de terrain pour vous aider à décider, pas à pas.

Passerelle VTC → taxi : l’essentiel

Conditions préalables : êtes-vous éligible ?

Avant tout, il faut être en règle. Vérifiez :

  • Permis B datant d’au moins trois ans
  • Casier judiciaire compatible avec l’activité
  • Visite médicale auprès d’un médecin agréé

Ces prérequis sécurisent l’accès au métier et fluidifient ensuite votre dossier.

La formation passerelle : comment ça se déroule

Bonne nouvelle : en tant que VTC, vous n’avez généralement pas à tout recommencer. La formation passerelle comporte :

  • Modules théoriques : réglementation taxi, maraude, gestion de la clientèle
  • Modules pratiques : mises en situation, sécurité, conduite

Elle est dispensée par des centres agréés avec des calendriers souvent flexibles. Astuce : appelez 2–3 organismes pour comparer contenus, taux de réussite et accompagnement administratif.

Obtenir la carte professionnelle de taxi

À l’issue de la formation, vous demandez la carte professionnelle auprès de la préfecture. Préparez :

  • Certificat de formation
  • Résultat de la visite médicale
  • Pièce d’identité, photo, justificatif de domicile

Selon le département, des étapes supplémentaires peuvent exister : vérifiez le site de votre préfecture avant de déposer le dossier.

ADS et licences : points clés

Comment obtenir une Autorisation de stationnement (ADS)

Pour exercer, il faut une Autorisation de stationnement (parfois appelée “licence de taxi”). Deux voies principales :

  • Attendre une attribution gratuite (souvent via liste en mairie)
  • Acheter ou obtenir une ADS selon les usages locaux
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Les modalités varient par ville : renseignez-vous auprès de la mairie et/ou de la préfecture.

Marché des licences : prix et logiques locales

Au terrain, les tarifs fluctuent selon la zone. Au sein des grandes aires urbaines, la rareté des ADS, la demande et la spéculation historique tirent les prix vers le haut ; ailleurs, l’accès peut être plus abordable. Conséquence : un filtre économique qui freine certains candidats et crée des disparités territoriales.

Plusieurs chauffeurs évoquent démarrer en périphérie pour lancer l’activité plus vite et transférer ensuite leur activité quand une ADS se libère en centre-ville.

Alternatives et vigilance réglementaire

Selon le territoire, des options comme la location d’une ADS existent, mais exigez une lecture attentive des contrats. Les règles évoluent (files d’attente, marchés secondaires). Réflexe indispensable : vérifier les conditions actuelles auprès de la mairie, de la préfecture et, si besoin, de la CCI avant de vous engager.

Coûts, équipement et assurances

Budget de transition

Préparez-vous à envisager :

  • Coût de la formation passerelle et frais de dossier
  • Prix de l’ADS (si achat) ou frais de location
  • Équipement obligatoire du véhicule : lumineux taxi, taximètre, imprimante ticket, signalétique, terminal de paiement
  • Contrôles métrologiques et entretien

Intégrez ces postes dans votre business plan.

Assurances et conformité

Il faut une assurance spécifique taxi, avec responsabilité civile professionnelle et garanties adaptées au transport public particulier de personnes. Vérifiez les clauses concernant la maraude, le stationnement sur zones dédiées et la conduite en milieu urbain dense.

Rentabilité potentielle

Pourquoi passer taxi quand on est VTC ? Pour :

  • La possibilité de prendre des clients à la rue (maraude)
  • L’accès aux stations dédiées
  • Dans certaines villes, l’accès à des voies réservées ou à des points stratégiques (gares, aéroports, hôpitaux) sous conditions locales
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Cela se traduit souvent par plus de courses courtes et un remplissage plus régulier, surtout aux heures de pointe.

VTC vs taxi : retours du terrain

Ce qui change au quotidien

Les chauffeurs qui ont franchi le pas évoquent trois différences majeures :

  • Une relation au client plus immédiate
  • Une journée rythmée par la proximité (stations, maraude) plutôt que par l’algorithme
  • Une visibilité renforcée grâce au lumineux

En contrepartie, la discipline de stationnement et le respect des zones deviennent centraux. Beaucoup apprécient aussi l’image de service public associée au taxi.

Revenus : comparaison nuancée

Pas de vérité universelle. En taxi, la succession de petites courses peut lisser la journée et réduire l’attente, tandis que le VTC reste dépendant des plateformes et de la demande événementielle. Les charges diffèrent (équipement, contrôles, ADS).

Observation fréquente : un panier moyen parfois plus faible, mais un volume plus constant, ce qui rassure la trésorerie.

Conseils pratiques de chauffeurs

  • Anticipez l’administratif et conservez des copies numériques de tout
  • Rejoignez un groupement ou une centrale radio locale pour sécuriser un flux de courses au démarrage
  • Faites un tour de ville aux heures de pointe pour repérer stations actives et zones d’appel : le terrain reste votre meilleur allié

Plan d’action en 30 jours pour se lancer ✅

  • Semaine 1 : audit et dossiers
    • Vérifiez vos prérequis (permis B, casier, visite médicale)
    • Contactez la préfecture pour la liste exacte des pièces
    • Mappez les centres de formation passerelle et comparez les dates
    • Définissez votre périmètre d’activité (ville, aéroports, gares) pour aligner votre stratégie ADS
  • Semaine 2–3 : formation et préparation
    • Suivez la formation passerelle dans un centre agréé
    • Budgétez l’équipement et demandez des devis d’assurance spécialisés
    • Si l’ADS s’obtient sur liste, déposez votre demande dès que possible
  • Semaine 4 : cartes, ADS et mise en route
    • Déposez la demande de carte professionnelle à la préfecture avec un dossier complet
    • Poursuivez les démarches ADS (attribution, location, achat selon l’usage local)
    • Équipez le véhicule, effectuez les contrôles et rejoignez une centrale pour amorcer le carnet de courses

Passer de VTC à taxi, c’est investir aujourd’hui pour gagner en visibilité et en régularité demain. L’enjeu principal reste l’ADS et son coût, qui conditionnent l’accès au métier et creusent parfois des écarts entre territoires. Et vous, dans votre ville, comment évoluent les listes d’attente et le marché des licences ?

Partagez vos retours en commentaire : ce sont eux qui aideront le prochain à franchir le pas.

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